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Le journal de Grosse Patate Grosse Patate, c’est le surnom qu’on lui donne à l’école parce qu’elle mange tout le temps. Elle, elle sait qu’elle est ronde et douce. Dans sa classe, il y a Rosemarie la timide, Rémi dont l’ombre est celle d’une fille et Hubert qui est très beau et très bête et dont tout le monde est amoureux. Mais dans ses rêves elle rencontre l’homme en noir qui l’aide à mieux comprendre le monde.
Avec ce texte de théâtre à mi-chemin entre le journal intime et le récit, Dominique Richard porte un regard tendre sur la cruauté de l’enfance. Sans avoir l’air de rien, il traite de sujets graves : l’amitié, l’amour, le deuil, la différence.
Les saisons de Rosemarie Rosemarie a grandi depuis Le Journal de Grosse Patate, mais elle a toujours des difficultés à parler et ne sait pas qui elle est. Elle s’égratigne au contact du réel et rêve les yeux ouverts. Son univers plein de fantaisie ludique et de poésie est traversé par trois figures d’adultes décalés : son facétieux professeur de danse, son obséquieux professeur de mathématiques et son sérieux papa. Un jour, rêvant d’un autre avec qui elle pourrait tout partager, elle voit un garçon débarquer dans sa chambre. Ce compagnon imaginaire, à la dyslexie touchante, permettra à Rosemarie de formuler ses inquiétudes, de se découvrir et s’accepter.
Avec des trouvailles de langue et une structure légère proche du journal, Dominique Richard livre un deuxième texte drôle et émouvant : la métamorphose douloureuse et joyeuse d’une enfant qui grandit au rythme des saisons.
Les ombres de Rémi (Court au Théâtre 1)
Rémi, déjà présent dans Le Journal de Grosse Patate, fait son apprentissage de l’amitié et de l’amour avec Max, sauvage et fascinant...
Une journée de Paul (Théâtre en court 2) Un village pendant les vacances. Des enfants : le grand, la grande, le petit, l’ogre, l’architecte, la fée, l’acrobate, Sylvain… Au fil d’une journée, ils se souviennent de Paul, un ami qui s’est donné la mort deux ans auparavant. À travers leurs jeux, leurs histoires, leurs déambulations, ils échangent les souvenirs avec retenue, joie ou tristesse. Souvenirs, baignés dans un mystère, des derniers jours avant la mort de Paul. Il aurait embrassé un autre garçon. Le soir, les enfants construisent une sculpture pour la brûler sur le lac. Une sorte de commémoration pour continuer de se construire dans le deuil.
Par petites touches impressionnistes, l’auteur fait exister les enfants, le village, la tragédie et cette journée d’été. Un texte vivant et musical pour de jeunes acteurs.
Hubert au miroir
Hubert est un garçon narcissique qu’on a déjà pu découvrir dans Le Journal de Grosse Patate ou Les Saisons de Rosemarie. Tout le monde est amoureux de lui, et lui n’aime rien tant que son reflet dans le miroir. Mais Hubert grandit, change et ne se reconnaît plus. Au fil de journées de plus en plus loufoques, il tente de se réconcilier avec son père, de faire le deuil de sa mère et d’accepter d’entrer dans l’adolescence, grâce à l’aide d’un entraîneur de foot poète et d’un professeur fantaisiste.
Cette pièce aborde avec légèreté des thèmes forts de la fin de l’enfance : l’identité, la puberté, le rapport au père... Avec tact et tendresse, dans une langue inventive et drôle, Dominique Richard invite à une découverte de soi et de l’autre.
Le garçon de passage
Ils sont trois. Non, en fait quatre avec le grand, absent, celui qui a forgé la légende, inventé la langue et fixé les règles de vie sur Pallakch, leur île secrète. Le temps d’une journée et d’une nuit d’été, le garçon et la fille emmènent le garçon de passage dans ce lieu mystérieux au milieu de l’eau. Mais pour avoir accès à ce repaire idyllique où les arbres ont des noms de sages, il faut réussir plusieurs épreuves initiatiques. Une fin d’été pour une fin d’enfance.
De la perte de l’innocence et du voyage sans retour au pays du sérieux et de l’imaginaire bridé. Dominique Richard décrit avec pudeur et sensibilité ces âges transitoires, dans une forme théâtrale où dialogues et récit s’entremêlent.
Les cahiers de Rémi Grosse Patate, Rosemarie, Hubert... autant de personnages de la saga des âges transitoires de Dominique Richard. Rémi, le souffre-douleur, a grandi lui aussi. Ses différents cahiers (de classe, de renoncements, d’expériences...) confient son passage de ses onze ans à ses vingt ans : les préoccupations scolaires sont vite remplacées par la découverte de l’amour et par des revendications pleines de colère et d’espoir. Ses parents, ses amis, ses amours et des inconnus croisés gravitent autour de la planète Rémi, dans une danse émouvante à laquelle nous assistons avec plaisir.
Par une langue toujours aussi inventive et simple, Dominique Richard s’émancipe des situations quotidiennes et cocasses. Un détour poétique empreint de philosophie. Les cahiers dessinés par Vincent Debats parachèvent une œuvre touchante de sincérité et d’intelligence.
L’enfant aux cheveux blancs
Renouant avec les racines antiques du théâtre, L’Enfant aux cheveux blancs est une « tragédie enfantine » foisonnante. Dans une société hors du temps, entouré de sa famille, de ses amis, et de la communauté des jeunes et des adultes, un enfant découvre l’existence du mal, apprend à vivre avec les autres et à choisir ses désirs et son destin.
Dominique Richard décrit dans une langue poétique et inventive, alternant dialogues, monologues et formes chorales, la brutale disparition de l’univers de l’enfance, le voyage chaotique et exaltant vers un ailleurs. Centré sur cet âge de transit vers l’adolescence, ce texte est une célébration du théâtre comme le lieu de la réconciliation et de l’apprentissage.
Les Discours de Rosemarie
Rosemarie Pecola a bien changé dans ce nouvel opus de « La Saga de Grosse Patate ». Cette enfant timide et rêveuse a gagné en assurance. Devenue une vraie pipelette, elle est déterminée à battre sa rivale Géraldine lors de la prochaine élection des délégués de classe. Avec l’aide du beau Hubert, son conseiller en communication, elle recourt au discours politique pour parvenir à ses fins, ce qui va mettre en péril ses amitiés. Dans une langue toujours aussi drôle et inventive, Dominique Richard propose une parabole de la violence en politique pleine de bruit et de fureur, tout en conservant un regard doux et affectueux sur l’enfance.