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Stage THÉA à l’AD82 Tarn et Garonne

[|[(Stage théa Samedi 1er décembre 2007 Caussade AD82 intervenant : Patrick Séraudie)]|]

 

1) Echauffement

- en cercle, appui sol, pieds plantés dans sol, faire passer le poids du corps d’un pied sur l’autre,

- frotter les mains,lâcher (reprises),

- placer le regard (point fixe à hauteur des yeux) puis lâcher tête et remonter tête avec regard un peu plus haut (reprises),

- écouter sur une épaule, masser avec main opposée/autre épaule,

- cercle tête (reprises),

- frotter tout son corps comme si on était sous la douche.

 

2) Travail sur les marches

- marche neutre, regard fixé, puis variation de rythmes, on accélère quand on a l ‘espace,

- meneur frappe dans les mains :signal d’arrêt on se transforme en statue,

- marcher lourd/léger/former des familles,

- arrêt : mains comme des œillères près des yeux puis écarter les mains tant qu’elles entrent encore dans notre champ de vision pour avoir la sensation du regard élargi,

- choisir dans sa tête un n°1, le suivre /un n°2,l’éviter/arrêt :montrer n°1 et n°2,

- étirer ses bras, bailler entre chaque exercice pour se détendre, lâcher le son

 

3) Exploration du travail à 2

-dégonfler/regonfler :

Se dégonfler avec le minimum d’efforts. Se regonfler avec le minimum d’efforts. Se dégonfler par un endroit précis (nez, fesse, oreille, pied). A deux,l’un touche l’endroit du corps par lequel l’autre va se dégonfler, se regonfler.

 

-l’aveugle :

A deux, l’aveugle a la main dessus à plat (paume vers le bas), le guide a la main dessous paume vers le haut : expérimentation, arrêt, montrer où est la porte. Même aveugle, même guide mais l’aveugle ouvre les yeux et reste dans la même énergie/ Inverser les rôles et même déroulement/ moment d’échanges verbaux à 2 puis mise en commun « moment de confiance totale/ meilleure libération les yeux fermés/le guide doit être clair/on est plus à l’écoute de la sensation les yeux fermés. » Sur un plateau, il faut avoir la sensation que son corps écoute.

 

-l’hypnôse :

A deux,un guide avec la main, l’autre suit toujours du regard cette main en engageant tout son corps. On ne quitte pas la main du regard. On cherche à apprivoiser l’autre donc on travaille au début dans la lenteur/ Inverser les rôles/ Arrêt et nouvelle consigne : l’un guide et l’autre devient guide (avec la main) quand il le veut : il faut toujours garder la même distance entre le regard et la main/ échanges verbaux à 2 puis mise en commun : « demande de la concentration/difficile de garder la distance ».

 

construction en duos :

Choisir un passage des 2 jeux (gonfler/ dégonfler et l’hypnôse) puis construire un chemin (toujours le même chemin) à deux. Courte production, ne pas discuter, faire précis et simple pour travailler directement sur la mémoire. Ecrire vraiment le chemin dans son corps. Les duos s’assoient à leur place et un duo fait son chemin ,les autres regardent/ même duo mais au lieu de faire le chemin en 30 secondes, le faire en 10 secondes/ dernière fois en 10 secondes et on enlève les mains : le but du jeu, c’est d’enlever les scories et de garder les relations. Même chose avec les autres duos. Parfois on n’enlève pas complètement la main mais elle se transforme (elle attrape au lieu de toucher...),on adapte le geste au mouvement.

 

4) Exploration du travail collectif

- au tableau, écriture d’un passage de Yolé Tam Gué (début scène 2)

« 1)Oh, tu m’as fait peur !

2)Qu’est-ce que tu fais là dans la nuit seul comme une pierre ?

1)Je suis le gardien.

2)Y’ a rien à garder !

1)Si, le trou.

2)Ah bon ! » lecture du passage du texte.

Patrick dit une phrase, les stagiaires répètent. Choisir un n°1 et un n°2 dans les duos précédents car il s’agit d’un dialogue. On peut garder l’esprit du texte sans le repecter mot à mot (en enlever/ en ajouter). Ne pas être « dans la tête ». Mettre le texte avec le matériau corporel du duo ( le chemin écrit dans l’exercice précédent). Faire, ne pas essayer de faire coller le texte et le corps avant de faire. Le refaire en sachant exactement où est le public.On est dans des restitutions de texte et non pas dans des représentations. Faire asseoir les participants en déterminant l’espace public/ l’espace plateau. Ne pas faire du psychologique, ne pas jouer la peur.Avoir une exigence par rapport aux enfants, être exigeant au niveau de l’écriture corporelle. Sur un duo, la consigne se modifie : le refaire en se touchant, en criant. On commence à rentrer dans un matériau qui peut prendre sens. Là, on peut transformer un geste pour qu’il prenne sens (montrer le trou par exemple).

Patrick : « Ce que je pose, ce sont des relations duelles arbitraires à travers l’écriture corporelle puis j’injecte le texte. On n’est pas dans du psychologique . On travaillera les sensations plus tard. On travaille sur l’énergie du corps et la peur vient à partir de cette énergie. 10 duos différents=10 propositions différentes et intéressantes. Chercher comment on peut creuser ces propositions. On peut mettre plusieurs duos à la fois pour s’appropier ce fragment de texte et voir ce que ça donne ».

2 duos puis 5 duos sur le plateau : 5 duos en tas très serrés. Une seule personne garde le texte du gardien (un seul n°1). Tout le monde regarde le gardien et lui répond. Les autres n°1 gardent l’écriture corporelle mais pas le texte.

P : « le texte est prétexte. Je garde la structure : une seule personne gardien au départ et les relations corporelles et d’espace se construisent à partir de là. »

 

-Marchez, lâchez, détendez.

Regard placé, regard ouvert. Lourd, neutre, léger, neutre. Dans la marche,sans le jouer, sans texte, trouver la faim (j’ai faim). Neutre. Reprendre la personne n°2 qu’on évitait tout à l’heure. Il vous fait vraiment très peur. Une moitié s’arrête, l’autre marche avec la peur et vice- versa. Même chose quand je frappe des mains, statue, vous donnez cette peur au public. Marchez avec la peur. Venir vers l’autre moitié au ralenti. Idem avec l’autre moitié. Là, on est dans une appropriation par rapport à la peur. Reprise du même travail avec une moitié, statue, texte « J’ai peur »/ l’autre moitié « Oh, tu m’as fait peur ! »

 

-marchez dans l’espace,

quand je frappe dans les mains, formez un seul groupe, un tas qui prend le minimum d’espace au sol, avec délicatesse pour ne pas se faire mal. Reprise. Même chose mais le groupe regarde dans la même direction. Reprise. Vous êtes tous très lourds, groupe en tas, regard public. Légers, même consigne. Vous avez peur, on évite l’autre, tas ,peur. Tirez, baillez. On s’assoit en cercle. P : « Sur le travail qu’on a mis en place. Le 1er temps est un travail d’échauffement, travail segmentaire, prise de conscience du corps. Travail sur la marche avec le regard placé, ouvert : C’est la base du travail, la base d’une construction : on est à 50% en proposition et à 50% en écoute. Travailler sur suivre et éviter, c’est exactement la même chose (regard sur la personne et regard ouvert sur la personne que j’évite). Tout le travail sur la marche (lourd, léger, sur du sable, sur des œufs, au bord de la mer, dans une forêt), permet d’explorer des états, des émotions (j’ai faim, j’ai peur). On n’est jamais dans le jugement, il n’y a pas une réponse établie. Les réponses se construisent en fonction des individus dans le groupe. 1er temps : échauffement individuel/ 2eme temps :marches, énergie, travail collectif, travail sur l’espace/ 3eme temps : exploration du travail à 2/ 4 eme temps : exploration du travail collectif (être dans un groupe). A partir de la relation duelle, à partir d’éléments de mise en jeu, on injecte les éléments du texte. Le texte ne vient jamais avant le travail corporel, toujours après, pour développer l’imaginaire et ne pas tomber dans les stéréotypes. Ce qui n’empêche pas de faire du travail de lecture autour des textes et de l’univers de Nathalie Papin dans la classe. Entre tous les individus, on crée une mémoire collective dans laquelle on va piocher. Si des gamins sont dans l’opposition, je ne les oblige pas, ils restent sur le côté mais ils se taisent. » Une question : « Est-ce qu’on laisse les duos s’établir par affinités ? »

Réponse : « Marchez, regard posé. Vous avez un aimant sur l’épaule, il vous colle à la 1ere personne que vous croisez. On marche par 2 et on constitue les binômes ainsi. »

Q : « Peut on mettre n’importe quel texte sur ce travail corporel des duos ? »

R : « Quasiment à partir du moment où il s’agit d’une relation duelle dans le texte. »

 

5) Travail vocal

-  Assis en cercle, à l’intérieur de la main, un miroir, on se regarde dans ce miroir version : j’ai fait une grosse fête la veille, je contemple l’ampleur des dégâts / même chose version Blanche- Neige, je suis le plus beau, la plus belle/ Faire de la buée sur le miroir, cherchez la partie du viasge plus belle que belle. Lâchez. De manière très technique, faire le maximum de buée sur le miroir. Faire de la buée, mettre une main sur le ventre, sentir ce qu’il se passe au niveau du ventre. Même chose, je prends le temps de reprendre ma respiration et je recommence. 3 expirations/ 3 inspirations. Très tranquille. Même travail mais on rajoute l’émission du son A sur une grande expiration. Cherchez à ouvrir la bouche. Gardez la main devant pour sentir la pression de l’air, même chose sans la main. Même chose mais en faisant bouger la colonne vertébrale à un moment puis reprendre son A linéaire.

-  Niais, répétez en envoyant dans le nez. Ne gardez que le son AI version cornemuse. Pincez les narines, lâchez les narines. Passez du AI au A pour le placement de l’air. Tirez, baillez, laissez sortir le son. Circulation de l’air : dans le nez(AI) puis dans le ventre (A). Faire avancer le son : AI-A-O-OU. Que le A très grave. Voix de tête sur le son I. Que A très ouvert, donnez du volume. Tirez, baillez, laissez sortir le son.

-  Répétez après moi en surmasticant : 2 dindons dodus/3 tétards têtus/ 4 plat de câpres/ 6 saucisses sèches et archisèches/ 8 huîtres vivantes et luisantes/ 16 chaises sèches/ 16 sèches chaises/ Je veux et j’exige, j’ai une exigence/ panier- piano / A très ouvert, très fort.

P : « On vient de voir les 3 composantes du travail vocal. 1er élément : le souffle, la respiration ( travail sur la buée), développer la capacité respiratoire/ 2 eme élément : on met en jeu les cordes vocales, on explore les résonnateurs (ventral, nasal...) pour éviter aux enfants de forcer sur les cordes vocales. / 3 eme élément : jeux d’articulation. Pour éviter les blocages sur le texte, on travaille la voix. Rien n’empêche que sur les textes il y ait des reprises du texte, on est sur plusieurs personnes qui portent le texte en écho.

 

- Chaque personne assise en cercle prend un numéro de 1 à 24 (nbre de participants) : circulation dans un sens puis dans l’autre pour mémorisation du n°. Distribution du texte de la scène 1 (de « j’ai faim » à « je viens avec toi ») et de la scène 3 ( de « fais attention » à « je suis content quand je regarde le ciel »)de Yolé Tam Gué. Chacun a un fragment très court du texte . Chacun prend son fragment : fort, en surarticulant, en chuchotant, en chantant. Tour du cercle, rappel des numéros . Marchez, arrêt quand meneur frappe des mains. Dire son n° à Patrick. Puis même chose mais dire le fragment textuel. Même chose mais tout le monde très serré en tas.

- Marchez avec les états (lourdeur, fatigue, faim). Se mettre en tas et dire son fragment textuel (fragments de la scène 1) puis une participante en opposition : « Moi je reste seule, je garderai le trou. » Puis marche , et fragments de la scène 3 en marchant. Puis rajouter un duo de tout à l’heure « Oh tu m’as fait peur ! ... »

PAUSE MIDI

1) Echauffement

- Assis en cercle, se lever, trouver la mécanique avec les 2 mains, prendre à gauche et donner à droite (main du dessus glisse sur main du dessous). Tout le monde trouve cette mécanique, puis introduction des couleurs : je prends rouge, je donne rouge à mon voisin puis introduction de plusieurs couleurs à la fois.

-  Numéros qui circulent/1-2-3-4-3-2-1, puis remplacer 3 par bip (jeu de concentration),

-  Marche neutre. Arrêt : Vous devez rencontrer tout le monde et dire bonjour, trouvez différentes manières de dire bonnojour, en donnant son prénom à l’autre. Même consigne mais on essaie de dire le prénom de l’autre. Marche, regard placé, ouvert, neutre. Se rangez par ordre alphabétique de prénoms. Chacun donne son prénom à Patrick. Marche neutre, regard placé. Même consigne, ça doit aller très vite. Donnez le prénom en commençant par la fin du rang. Reprise.

-  Marche, aimant , marche à 2 avec épaule aimantée. Se mettre d’accord sur un sujet de discussion (films, sports, nourriture, livres...). On se met face à face, on commence à discuter puis on s’éloigne l’un de l’autre en restant toujours face à face, donc le volume de la voix augmente, puis on se rapproche, donc le volume de la voix diminue. Utilisez la voix en fonction de la distance. Echanges verbaux et mise en commun.
-  Exercices de manipulation : sculpteur, sculpté...

 

2) Théâtre-image

- Une personne vient se mettre dans une position sur le plateau , les autres assis dans le public. Une seconde vient compléter la première. Raisonnez en terme de combler les espaces, en terme d’arts plastiques. On constitue des tableaux collectifs. On met 5 personnes les unes après les autres en construction d’ un tableau. Trouvez des positions où on est stable.

P : « Qu’est-ce qu’on peut dire sur cette image ? Où est le mouvement ? Au niveau de l’espace ? Donnez un titre à cette image. » Questions au public. Reprise avec d’autres personnes : différences de lectures en fonction d’où les participants au tableau placent leur regard.

P : « C’est comme si on regardait un DVD et j’ai fait arrêt sur image. Maintenant je remets play. Vous devez utiliser le titre « peuple en marche » et sortir du plateau. Reprise plusieurs fois. S’il y a des mots ou du son qui viennent , on les laisse sortir. »

-  Travailler par groupe de 5 ou 6. Vous allez construire un tableau collectif en fonction du titre donné . Pour l’instant, c’est une image fixe. Le titre c’est montagne. Pensez à vous placez en fonction du public. Recherche pendant 5 mins. Chaque groupe passe et montre son image. Dans chacun des groupes, préparez une autre image : fatigue. Même procédé. 3 eme image : foi. Evitez les effets « brochettes » et « photos de classe » dans les constructions d’images.

-  Vous avez 3 images : montagne/ fatigue/ foi. Se mettre d’accord à l’intérieur du groupe pour choisir une image en 1er, passez à la 2nde et à la 3eme. Cherchez des passages corporels, ne pas focalisez sur le sens. Cherchez une entrée sur le plateau, l’enchaînement des 3 images et une fin (sortie plateau). On ne reste pas dans l’image. Un groupe passe/ reprise/ Patrick lit un fragment de texte pour voir comment ça résonne. « Je suis fatigué. On a déjà beaucoup marché pour rien. » jusqu’à « faudrait qu’on essaie. » (scène 5 de Yolé Tam Gué°)

-  Autre groupe passe et on distribue les fragments textuels de la scène 5 au groupe , on peut reprendre les images, les inverser pour que le texte colle aux images.

P : « J’ai extrait du texte 3 mots, je les donne en théâtre- image et on laisse place à l’imaginaire pour construire les images. »

 

3) Activité dramatique

-  Construire une toute petite histoire avec un début, une action, une fin. Comment l’entrée sur le plateau se fait, comment l’action se met en place, comment l’histoire se termine. Le verbe inducteur, c’est dévorer. Vous avez une contrainte supplémentaire : dans chaque groupe, vous devez avoir un livre. Temps de recherche : 5 mins.

-  1 er groupe : marche affamé/ livre au milieu/ trouve le livre/ heureux, rassasiés/ lecture d’extraits du livre/ sortent tous du plateau du même côté. Reprise, Patrick donne le texte au groupe : « Ils m’ont tout pris » sur l’entrée, tous doivent le dire. Pour celui qui prend le livre : « Qu’est-ce que je peux faire avec un dictionnaire ? ». Un du groupe : « Rien » Un autre prend le livre et le mange : « Beurk ! ! On dirait du pain d’ange, on pourrait en manger des tonnes. » (fragments de la scène 1, p : 12-13 de Mange- moi)

-  2 eme groupe : entrée/ fait glisser plusieurs livres au sol/marche apeuré/chacun se jette sur un livre et le dévore bruyamment. Distribution du texte. Un : « Je peux goûter ?. Un autre : « Il n’y a rien de meilleur au monde. Je dévore les livres depuis que je sais que c’est de la chair. » ( fragments de Mange- moi, scène les livres, p : 68-69)

-  3 eme groupe : Patrick donne comme fragments : « Je m’ennuie » et « fameux ». A partir du moment où un se fait voler le livre , il dit : « Qu’est-ce que je vais lire moi maintenant ? ». Une qui entre, voit le livre et le prend, les autres rentrent « Je m’ennuie/ fameux », elle se fait voler le livre : « Qu’est- ce que je vais lire moi maintenant ? ». Même jeu avec les autres. La dernière qui a le livre : « Lire, comment on peut lire des livres, surtout le dictionnaire ? » (fragments de la scène les livres Mange- moi p : 67- 68). Rejouer la scène en l’accélérant.

-  4ème groupe : entrée en dévorant (certains debout, d’autres assis)/ Un trouve le livre, tous le regardent/ « Il n’y a rien de meilleur au monde, je dévore les livres depuis que je sais que c’est de la chair » : Faire circuler le livre avec fragments du texte. Reprendre la structure et injecter de nouveaux fragments textuels de la scène les livres.

-  On peut passer de Mange- moi à Yolé Tam Gué. Avec le 3 eme groupe, Patrick fait enchaîner la mini- histoire du théâtre- image (foi/ montagne/ fatigue) et l’activité dramatique sur dévorer.

-  Avec le 4 eme groupe, il remet en 1er le passage du gardien et du trou. Il rajoute (et le livre)à partir de « Il n‘y a rien à garder - Si, le trou et le livre » et tuile avec l’activité dramatique sur dévorer.

-  P : « Lorsqu’une impro est préparée, dans un 1er temps, les enfants restent sur le plateau . Comment ça s’est passé pour vous ? Puis parole au public : Quelle est l’histoire que vous avez lue ? Il peut y avoir des différences entre intention et réception.

-  L’activité dramatique est introduite par des verbes d’action. Pour travailler sur des textes, l’enseignant doit se faire un résumé des textes et déterminer à partir de ces textes des verbes d’action qui sont récurents dans les textes. A partir de la mémoire des matériaux construits ensemble, on pioche et on construit à partir de ces éléments. On peut passer d’ un texte à l’autre (sc 3 de Yolé Tam Gué « j’ai faim » à la sc les livres de Mange- moi/sc 2 de Yolé Tam Gué le gardien à la sc les livres de Mange- moi). Il faut trouver les thèmes récurents dans l’œuvre de l’auteur (pour Nathalie Papin : la dévoration, la lecture, l’errance),faire des passerelles entre les différents extraits si on veut travailler plusieurs œuvres de l’auteur. Une restitution de 10 mins en fin d’année, c’est déjà bien avec les enfants,il faut que les enfants sachent ce qu’ils font et pourquoi ils le font. L’essentiel est qu’il se soit approprié la démarche théâtrale. »

-  Extraits travaillés : scènes 2-3-5 de Yolé Tam Gué et scènes 1 et les livres de Mange- moi

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