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[| Journée-dramaturgie,
Samedi 8 décembre 07,
Théâtre du Champ au Roy Guingamp |]
1. Entrer en espace 10 mn (d’après situation transmise par Cécile Borne)
o tous marchent dans l’espace,
o on ne se déplace que sur des lignes droites, en fonction des 4 points cardinaux (sur plateau = cour, jardin, lointain, rampe),
o lorsque chacun le décide, il s’arrête, fait un ¼ de tour (pivote)reprend sa marche dans une autre direction,
o le regard est devant, ouvert, clair, on sait où on va. En même temps, on perçoit les déplacements des autres.
o On fait varier allure, durée des déplacements, durée des arrêts.
o Variante : on introduit les diagonales et regard vers le sol / regard vers les cintres,
o On devient de plus en plus sensible à ce que font les autres : de « petites histoires » minimalistes naissent.
2. Laisser les textes entrer dans l’oreille 20 mn. (d’après situation transmise par Lysiane Julien)
Le groupe est séparé en deux.
Le groupe A s’installe au sol, confortablement (assis, agenouillé, voire allongé) les yeux fermés.
Le groupe B, à l’écart, choisit un court monologue, extrait des textes de Nathalie Papin et de Jean Cagnard. Le lit silencieusement pour lui-même.
Dans le plus beau silence, chaque personne B s’approche d’une personne A et lui chuchote dans l’oreille quelques mots ou phrases de son monologue.
Puis chaque B va voir le plus possible de A pour lui donner ces mots chuchotés ; il peut au fil du parcours changer de mots ou phrases (mais toujours ceux de l’auteur ...)
Au bout de 5-6 minutes, les B se retirent silencieusement. Les A ont toujours les yeux fermés. Les A énoncent à voix haute les suites de mots, phrases qu’ils ont entendus/retenus. On a toujours les yeux fermés, on essaie de ne pas tous « dire » en même temps
On inverse les groupes...
3. Jouer avec de courts dialogues (30 mn) ( d’après deux situations mêlées, transmises par Cécile Borne et Claire Ruppli)
o On constitue des duos (tailles en rapport),
o Chaque duo choisit un court dialogue (4 répliques) extraits des textes de Nathalie Papin et de Jean Cagnard.
o En duo, dans son coin, on se le « met en bouche », jusqu’à le connaître « par cœur »,
o Petite promenade à deux : côte à côte, un seul point de contact (avant-bras à peine touché). On marche, tranquillement. On est dans l’écoute, pas de leadership pré-déterminé. Le plus simplement possible. Quand la connivence est établie, on introduit de petites variantes (reculer, s’arrêter, se baisser, changer l’allure). L’important est de rester « en phase »
o Puis peu à peu, les phrases du micro-dialogue sont énoncées, en restant dans la même dynamique (jouer avec les variations de rythmes, les arrêts, les silences, les accélérations, les contrepoints - un texte dit vite sur une marche au ralenti, par exemple) On peut démarrer sur du chuchoté, puis gagner en volume.
o On se met peu à peu à entendre les dialogues des autres groupes.
o Mise en jeu de tous ensemble, en demi-groupes (l’un regarde, l’autre joue, puis on inverse) :
tous marchent en duo. Un duo donne son dialogue puis s’immobilise.
Puis un autre, puis un autre, sans ordre préétabli,
La fin est là quand tous sont immobiles.
4. Un texte intégral : jeux dans un quatuor (30 mn) ( d’après trois situations mêlées, transmises par Vanda Benes, Michèle Dhallu et Jean-Pierre Ryngaert)
Lecture oralisée par Katell qu début de Qui rira verra
On se met par quatre ;
Le quatuor N° 1 reçoit les pages 32 à 34
Le quatuor N° 2 reçoit les pages 34 à 37
Le quatuor N° 3 reçoit les pages 38 à 41
Le quatuor N° 4 reçoit les pages 42 à 44
Le quatuor N° 5 reçoit les pages 45 à 48
Les quatuors s’isolent :
Temps de lecture à voix haute au sein de chaque quatuor (chacun trouve sa façon de répartir le texte, tous doivent lire...)
Puis on ne garde que les dialogues [1 2 3 4]. On se les répartit (la même personne lit toujours le même numéro), on se les met un peu en bouche et en mémoire.
Retour sur plateau (les 5 quatuors)
mise en corps et espace. Le quatuor marche. Un s’arrête, les 3 autres le rejoignent, ils composent à 4 une image , « s’agglomèrent » : Le 2ème « épouse le corps » du 1er en donnant son poids, puis le 3ème « épouse le corps » du 2ème, puis le 4ème celui du 3ème.
Quand l’image est créée, on donne l’un des dialogues [1 2 3 4] (texte en main si nécessaire, ce n’est pas un souci ! ).
Et on se sépare (trouver les chemins pour respecter l’équilibre ...), reprise de la marche, Un s’arrête, cela recommence, avec un nouveau 1234
Si temps : on constitue deux demi-groupes ( 2 quatuors / 3 quatuors), l’un regarde, l’autre joue en veillant à ce que les temps d’agglomération ne se superposent pas, pour qu’on entende le texte...